Rafle du Vel' d'Hiv'...Vaste élan de solidarité ...
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Mais pour quelques privilégiés, plus hardis que d'autres ou protégés par la chance, combien seront refoulés dans leur immense cachot ? Comme ces mères sorties pour chercher quelques vivres dans une épicerie voisine et qui reviendront toutes afin d'alimenter leurs enfants. Ou faire la queue devant le seul point d'eau qui alimente les 8000 prisonniers.
Ce point d'eau se trouve dans une cour, rue du Docteur-Finlay, sur laquelle donnent les ateliers de Citroën. De leurs fenêtres, les ouvriers aperçoivent la longue file des malheureux qui attendent pour boire ou prendre de l'eau dans un récipient. Ils entendent la plainte qui monte de l'énorme bâtiment aux murs aveugles. Bouleversés, ils commencent par jeter des morceaux de pain aux prisonniers dans la cour. Puis ils tenteront, le plus souvent vainement, de leur faire passer des colis de vivres.
Car, dès que la nouvelle s'est répandue dans Paris, une nouvelle qui au premier abord a paru incroyable, un vaste élan de solidarité a cherché à se manifester ; d'abord isolément, puis en groupe.
solidarité avec les juifs en 1942
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Les Juifs en France